Sous ce terme sont rassemblés plusieurs grandes civilisations ayant fortement marquées le Second éon, et dont l'héritage est désormais convoité, tant par les Anachrons que par les Chronarques. Pas moins de quinze cultures éoniennes sont ainsi identifiées à travers les méandres du Temps, mais seules sept ont réellement su manipuler les forces chronomantiques pour bâtir leur société hors-du-temps. L'autre fait caractérisant ces peuplades éoniennes est que nul représentant n'a été vu depuis le début du Troisième éon, alors que certaines cultures étaient encore florissantes à la fin du temps précédent. Les Chronarques refusent de parler à leur sujet, les Anachrons ne semblent pas connaître leur destinée, la disparition de ces brillantes sociétés reste donc un mystère.
Kirzaï, l'empire des nautoniers bleus
Il faut distinguer pas moins de trois grands empires ayant porté le nom inspirant de Kirzaï. Les sages céruléens préfèrent s'intéresser au plus ancien d'entre eux, le Jeune Kirzaï, qui perdura durant soixante millénaires et puisa dans le Premier éon les principes d'une dangereuse science temporelle. Aujourd'hui, Chronarques et Anachrons peuvent déclencher de terribles conflits planétaires pour s'emparer d'une relique du Jeune Kirzaï, il s'agit souvent d'un artefact colossal, affectant une réalité primaire entière et affaiblissant immanquablement la trame temporelle de manière durable. Les jeunes kirzaï comptèrent, selon les légendes, parmi les maîtres des Chronarques, qui grandirent dans leur ombre et semblent avoir conservé pour eux un profond respect teinté de terreur. Toujours dépeints comme des géants à la peau recouverte d'une armure forgée avec le Temps lui-même, ils pouvaient progresser le long du Fleuve sans se soucier de ses dangers, grâce à un lien étroit qu'ils avaient su créer par eux-mêmes. Les premières nefs kirzaï n'apparaissent cependant qu'avec l'avènement du Grand Kirzaï, un second empire tourné vers une expansion à travers l'ensemble des Réalités primaires alternatives, expansion qui inspirera plus tard de nombreux Anachrons. Les nautoniers bleus apparaissent alors dans de nombreux mythes fondateurs de peuples désormais légendaires, ils apparaissent tel un fléau impossible à stopper, émergeant du néant pour disparaître aussi inexplicablement. Les Empereurs du Grand Kirzaï développent des pouvoirs inédits, en mesure d'affecter la trame temporelle, une légende veut qu'ils soient l'accomplissement de centaines de milliers de générations, seuls aptes à s'opposer aux termes d'une prophétie apocalyptique. Mais finalement, c'est une coalition de peuples éoniens qui met cette puissance multiverselle à bas. Il ne subsiste plus alors que le Vénérable Kirzaï, une nation repliée sur elle-même, rassemblant les esprits les plus brillants et se consacrant à la collecte de connaissances à travers les Réalités primaires alternatives. Ce troisième empire n'est en fait qu'un agglomérat de Cités-Etats dispersées le long du Fleuve du Temps, et comptant dans sa population un grand nombre d'étrangers savants et curieux. Plusieurs références de la fin du Second éon mentionnent le Phalène bleu comme une sorte de guide temporel pour les mortels ayant la capacité de se déphaser, et résidant dans la grande métropole kirzaï de Yokotaraï.
De ce que l'on sait des kirzaï, ils furent dès leur apparition imprégnés par les forces du Temps, et puisèrent dans un savoir inné la volonté de façonner le Multivers à leur convenance. Ils furent continuellement guidés par un besoin de dominer les autres peuples éoniens, déclenchant de terribles guerres temporelles, mais se refusant à exterminer leurs ennemis. De nombreux sages, les Chronarques parmi eux, estiment que les premiers kirzaï eurent un aperçu de ce que beaucoup nomment le Nadir temporel, un point précis dans la trame du Temps, où toutes les forces se rassembleraient pour... Changer. Seuls les kirzaï et quelques prophètes déments semblent savoir ce qu'est ce Nadir temporel, mais toutes les actions des membres de ces trois empires qui se succédèrent tendaient apparemment à aplanir toutes les difficultés en prévision de cet événement.
Les kirzaï sont également connus de tous les peuples du Troisième éon car leurs nombreuses nefs chronomantiques leurs auront survécus. Forgées selon des procédés oubliés, dans des alliages également perdus, les nefs kirzaï se retrouvent un peu partout le long du Fleuve du Temps et sont des reliques convoitées. Les Chronarques se sont clairement accaparés les meilleures coques, mais il se dit un peu partout que certains Anachrons trahirent leurs anciens maîtres en emportant avec eux des navires aux capacités uniques, tel que le légendaire Nookoorii, capable de remonter le courant temporel jusqu'aux limites du Second éon.
Les Moires sybillines
Certains chrononautes parlent encore de Moires illuminées par des brasiers argentés, sur les rives les plus sauvages du Fleuve du Temps, mais pour la plupart, ce sont des ivrognes ou des déphasés cherchant à se faire bien voir. Les Sybillines formaient un peuple éonien composé exclusivement de femmes, que l'on suppose humanoïdes et à la beauté époustouflante. Certaines représentations sont cependant bien moins flatteuses, et les Chronarques préfèrent conseiller à leurs serviteurs de se tenir loin de leurs sanctuaires temporels, les Moires.
Comme la majorité des autres peuples majeurs de ce temps, les Sybillines vinrent du Distant Avenir, par des moyens inconnus, mais qui semblent avoir grandement amoindris leur population, ainsi que leurs pouvoirs temporels. Malgré tout, après quelques millénaires à se renforcer sur les berges du Fleuve du Temps, elles se firent connaître pour leur capacité à forger les prophéties. Comme l'on peut s'en douter, les peuples du Second éon avaient une relative aisance à manipuler le Temps afin de l'accorder à leur bon vouloir, c'est sans doute des abus à cette époque qui amenèrent tant de perturbations répercutées depuis le début du Troisième éon. Les Sybillines étaient cependant maîtresses dans la création et l'aboutissement d'innombrables prophéties, qui semblent avoir nourries leurs Moires, véritables creusets de pouvoir leur donnant toujours plus d'emprise sur les Réalités primaires alternatives.
Depuis leur disparition, les Moires sybillines ne sont plus que de grands cercles mégalithiques reliés à quelques régions primaires mais n'ayant plus aucun pouvoir. Oracles et devins vont cependant de l'une à l'autre en espérant percevoir un vestige de cette puissance prophétique des anciennes Sybillines.
La Horde Temujiin
Des Temujiin, les Chronarques n'ont que peu de mots flatteurs pour les caractériser, mais il apparaît nettement qu'un profond respect, empreint de peur, transparaît malgré tout. Comme les Sybillines et bien d'autres éoniens, ils vinrent du Distant Avenir, mais à la différence de tous leurs autres contemporains, les Temujiin embrassèrent un phénomène connu sous le nom de Régression, amoindrissant ceux qui remontent le courant du Fleuve du Temps en faisant ressortir des traits primitifs. Visiblement considéré comme de redoutables guerriers en leur temps, la Régression fit de la Horde Temujiin un fléau instoppable, qui s'empara de nombreuses réalités avant de se heurter aux Anachrons, formés dans la hâte par les Chronarques, et investis pour l'occasion de pouvoirs temporels hors du commun. Affronter les Temujiin affecta profondément les Anachrons, qui finirent par adopter de nombreuses coutumes de ce formidable ennemi, pour finir par suivre son exemple.
Les Temujiin furent traqués, puis exterminés impitoyablement, mais leur culture survie toujours dans de nombreux domaines des Réalités secondaires, dominées par les Anachrons. Leur légende perdure également comme un échos à travers toutes les Réalités primaires, et une grande part des ambitieux conquérants temporels causant du soucis aux Chronarques se sont généralement inspirés de ces anciens ennemis pour perturber les Voiles céruléens.
La Horde Temujiin n'employait pas de nefs pour sillonner l'Hyperflux. Venant du Distant Avenir, ce peuple avait fait le choix de chevaucher d'imposantes créatures draconiques auxquelles étaient liés leur cavalier. Il s'avéra par la suite que ces kabalus étaient en réalité des artefacts à moitié vivant, imprégnés par l'essence vitale du temujiin et lui conférant une bonne part de sa vigueur légendaire. Avec l'éradication de la Horde, tous les kabalus disparurent, bien que des chrononautes mentionnent l'existence de cimetières où gisent de nombreuses carcasses de roche noire.
La Conspiration des Murmures
Pour les serviteurs des Chronarques, les Murmures font figure de légendes inquiétantes et en mesure de surgir à tout instant, pour ruiner les plans de leurs maîtres. Nés dans un Distant Avenir sombre et aux lignes temporelles réduites, les mystérieux Murmures vinrent s'implanter au milieu du Second éon afin de régénérer leur peuple et tenter de prendre le contrôle des forces du Temps. Scellés dans des armures composées de ténèbres et d'alliages métamorphiques, les Murmures se répandirent partout dans les Réalités primaires alternatives, chuchotant des conseils en apparence pleins de sagesses, révélant les secrets du Temps à des tyrans avides de pouvoir, et qui menèrent pour eux de terribles guerres.
Neutraliser leurs efforts nécessita une coalition de nombreux peuples éoniens, et les représailles des Murmures, toujours par serviteurs interposés, amena la destruction de pas moins de cinq civilisations éoniennes. Ils disparurent cependant, sans que nul ne sache si leur espèce avait été amoindrie par ces incessants conflits, où si le choix avait été fait par les maîtres de la Conspiration de mettre leurs intrigues en sommeil. Des prophéties émergent régulièrement en mentionnant les Murmures comme un fléau bien vivant, mais les Chronarques ne parviennent pas à identifier leurs possibles agissements à travers les Réalités primaires alternatives.
Les Murmures n'ont guère laissé d'artefacts derrière eux, et même à l'apogée de leur civilisation durant le Second éon, nul ne su jamais si ce peuple avait fondé des cités ou des sanctuaires. Il arrive cependant que certaines lignées descendant des rares serviteurs leur ayant survécus conservent encore des reliques puissantes, dont les pouvoirs sont souvent axés autour de la furtivité ou la manipulation locale du Temps. De nombreux Figeurs se consacrent à la recherche de ces objets, qui deviennent entre leurs mains des outils renforçant leurs dons.
Les sept-cent Vagues primordiales des Kynaraa
Pour les serviteurs des Chronarques, les Murmures font figure de légendes inquiétantes et en mesure de surgir à tout instant, pour ruiner les plans de leurs maîtres. Nés dans un Distant Avenir sombre et aux lignes temporelles réduites, les mystérieux Murmures vinrent s'implanter au milieu du Second éon afin de régénérer leur peuple et tenter de prendre le contrôle des forces du Temps. Scellés dans des armures composées de ténèbres et d'alliages métamorphiques, les Murmures se répandirent partout dans les Réalités primaires alternatives, chuchotant des conseils en apparence pleins de sagesses, révélant les secrets du Temps à des tyrans avides de pouvoir, et qui menèrent pour eux de terribles guerres.
Neutraliser leurs efforts nécessita une coalition de nombreux peuples éoniens, et les représailles des Murmures, toujours par serviteurs interposés, amena la destruction de pas moins de cinq civilisations éoniennes. Ils disparurent cependant, sans que nul ne sache si leur espèce avait été amoindrie par ces incessants conflits, où si le choix avait été fait par les maîtres de la Conspiration de mettre leurs intrigues en sommeil. Des prophéties émergent régulièrement en mentionnant les Murmures comme un fléau bien vivant, mais les Chronarques ne parviennent pas à identifier leurs possibles agissements à travers les Réalités primaires alternatives.
Les Murmures n'ont guère laissé d'artefacts derrière eux, et même à l'apogée de leur civilisation durant le Second éon, nul ne su jamais si ce peuple avait fondé des cités ou des sanctuaires. Il arrive cependant que certaines lignées descendant des rares serviteurs leur ayant survécus conservent encore des reliques puissantes, dont les pouvoirs sont souvent axés autour de la furtivité ou la manipulation locale du Temps. De nombreux Figeurs se consacrent à la recherche de ces objets, qui deviennent entre leurs mains des outils renforçant leurs dons.
Les sept-cent Vagues primordiales des Kynaraa
Les Vagues primordiales furent des invasions élémentaires remontant le Fleuve du Temps depuis un Distant Avenir vers le Lointain Passé, mais qui concentrèrent leurs dévastations tout au long du Second éon. Les Kynaraa formaient une coalition de peuples liés à différentes forces primordiales, souvent conflictuelles, mais qui pour une raison inconnue décidèrent de former de fragiles alliances afin de causer de grands troubles en direction du Lointain Passé. Comme les Temujiin, l'effet de Régression favorisa les Kynaraa qui se renforçaient au fur et à mesure de leur remontée temporelle. Certaines vagues pouvaient compter des dizaines de milliers d'individus, manipulant des pouvoirs élémentaires très différents, mais toujours dévastateurs, d'autres, comme la soixante-huitième, ne comptait qu'une centaine d'entités quasi-divines, pratiquement impossibles à combattre par les peuples éoniens subissant leurs incursions.
Les Sybillines semblaient avoir une sorte d'affinité avec les Kynaraa, elles pouvaient prédire l'approche d'une Vague primordiale mais ne l'annonçait pas toujours à ceux qui étaient directement menacé. Quelques échanges avec les Chronarques autour de leurs Moires permirent à ces derniers de comprendre que les Kynaraa du Distant Avenir étaient des divinités élémentaires désireuses de remonter vers l'Origine afin d'y fusionner en une entité suprême, qui imposerait alors le Temps primordial à l'ensemble du Multivers. Ces affirmations furent cependant régulièrement mises en doute, les Sybillines étant connues pour leurs nombreuses fausses vérités servant leurs prophéties.
Les Kynaraa ne fondèrent jamais aucune cité, et ne semblaient guère posséder de dons pour créer. Ceux qui furent vaincus par les peuples éoniens laissèrent parfois de colossales dépouilles, carcasses d'énergies primordiales pétrifiées, particulièrement prisées par les chronomanciens, qui en tirent encore aujourd'hui de prodigieux objets de pouvoir. Ces dépouilles gigantesques affectèrent également la faune et la flore des rives du Fleuve du Temps, qui évoluèrent en se nourrissant de ces énergies fossilisées.
La Procession Sluug
Les Sybillines semblaient avoir une sorte d'affinité avec les Kynaraa, elles pouvaient prédire l'approche d'une Vague primordiale mais ne l'annonçait pas toujours à ceux qui étaient directement menacé. Quelques échanges avec les Chronarques autour de leurs Moires permirent à ces derniers de comprendre que les Kynaraa du Distant Avenir étaient des divinités élémentaires désireuses de remonter vers l'Origine afin d'y fusionner en une entité suprême, qui imposerait alors le Temps primordial à l'ensemble du Multivers. Ces affirmations furent cependant régulièrement mises en doute, les Sybillines étant connues pour leurs nombreuses fausses vérités servant leurs prophéties.
Les Kynaraa ne fondèrent jamais aucune cité, et ne semblaient guère posséder de dons pour créer. Ceux qui furent vaincus par les peuples éoniens laissèrent parfois de colossales dépouilles, carcasses d'énergies primordiales pétrifiées, particulièrement prisées par les chronomanciens, qui en tirent encore aujourd'hui de prodigieux objets de pouvoir. Ces dépouilles gigantesques affectèrent également la faune et la flore des rives du Fleuve du Temps, qui évoluèrent en se nourrissant de ces énergies fossilisées.
La Procession Sluug
Paisibles gastéropodes à la vive intelligence, et dont les plus petits membres dépassaient la tonne, les Sluug formèrent de longues colonnes de centaines d'individus remontant le Temps vers le Lointain Passé, en suivant les berges du Fleuve du Temps. De ce qui est connu de leur périple, nul ne parvint jamais à destination, que l'on suppose être l'Origine, et tous furent frappés par la Régression, retournant dans le meilleur des cas à un état primitif et sans conscience éveillée, dans le pire, à une forme pétrifiée, se vidant de toute substance.
La Procession Sluug est donc un terme générique englobant une multitude de colonnes de pèlerins arpentant pesamment les abords du Fleuve du Temps. Amis de tous, insensibles à la plupart des attaques venant des plus belliqueus, les Sluug partagèrent leurs connaissances avec ceux qui réussissaient une série d'épreuves intellectuelles particulièrement ardues, le rite du m'la. Les Chronarques auraient ainsi complété nombre de leurs connaissances sur le Temps grâce aux Sluug, mais conserveraient ce savoir dans des cryptes scellées de leurs citadelles temporelles.
Encore aujourd'hui, il est possible de découvrir une Halte de la Procession, sorte de grand campement marqué par les vestiges d'habitations façonnées à partir d'un mucus solidifié, et dont les parois sont souvent recouvertes par les pensées de Sluug ayant longuement disserté sur tel ou tel sujet. Les membres de ce peuple éonien transcrivaient leurs idées grâce à une salive qu'ils échangeaient d'un individu à l'autre, et qui se retrouve parfois sous une forme solidifiée à même les parois de leurs habitats temporaires. On peine à imaginer un noble Chronarque recevoir un don de connaissances sous la forme de plusieurs litres de bave, mais c'est l'ingestion de cette dernière, mortelle pour la majorité des mortels, qui permet de recevoir ce précieux leg du passé.
La Procession Sluug est donc un terme générique englobant une multitude de colonnes de pèlerins arpentant pesamment les abords du Fleuve du Temps. Amis de tous, insensibles à la plupart des attaques venant des plus belliqueus, les Sluug partagèrent leurs connaissances avec ceux qui réussissaient une série d'épreuves intellectuelles particulièrement ardues, le rite du m'la. Les Chronarques auraient ainsi complété nombre de leurs connaissances sur le Temps grâce aux Sluug, mais conserveraient ce savoir dans des cryptes scellées de leurs citadelles temporelles.
Encore aujourd'hui, il est possible de découvrir une Halte de la Procession, sorte de grand campement marqué par les vestiges d'habitations façonnées à partir d'un mucus solidifié, et dont les parois sont souvent recouvertes par les pensées de Sluug ayant longuement disserté sur tel ou tel sujet. Les membres de ce peuple éonien transcrivaient leurs idées grâce à une salive qu'ils échangeaient d'un individu à l'autre, et qui se retrouve parfois sous une forme solidifiée à même les parois de leurs habitats temporaires. On peine à imaginer un noble Chronarque recevoir un don de connaissances sous la forme de plusieurs litres de bave, mais c'est l'ingestion de cette dernière, mortelle pour la majorité des mortels, qui permet de recevoir ce précieux leg du passé.
Le Diktat Autokronn
Vers la fin du Second éon, alors que semblait devoir s'imposer une époque d'apaisement entre les peuples éoniens, une vaste distorsion temporelle remonta le Fleuve du Temps et transforma ce dernier en un flux canalisé au cœur d'un gigantesque cylindre de métal à la paroi duquel s'accrochaient de terrifiantes métropoles. Dans leur Distant Avenir, les Autokronn avait su dompter les forces du Temps grâce à des connaissances technologiques alimentées par les corps des dieux et de toutes les entités primordiales survivantes. Leur remontée temporelle amena le Multivers à brièvement se reconfigurer en une épouvantable machinerie, au sein de laquelle les êtres fait de chair n'avaient plus leur place.
Il fallu le sacrifice des plus grands héros temporels d'alors, et l'union de tous les peuples éoniens, pour renverser ce changement radical de l'ensemble des paradigmes. L'influence du Diktat perdure encore cependant dans certaines Réalités primaires alternatives, et n'attend qu'une faiblesse dans la vigilance des Chronarques pour se répandre à nouveau.
Des Autokronn eux-mêmes, nul n'est sûrs avec certitude de leur enveloppe physique ou de leurs pouvoirs individuels. Devins et oracles du Troisième éon qui tentèrent d'en savoir plus, malgré les avertissements des Chronarques, virent leur esprit broyé par une volonté colossale et malveillante. Quelques indices laissent à supposer qu'ils étaient des soleils noirs animaient par le désir de façonner le Multivers à leur semblance, et qu'ils s'entouraient d'une armure vaste comme cent mondes. Certains pensent même que les Autokronn représentent la finalité du Royaume Lointain, et seraient les descendants des Noirétoiles.
Reliques et artefacts Autokronn se retrouvent encore bien trop facilement, là où le Fleuve du Temps semble affaiblis. Outils de corruption, conférant de formidables pouvoirs, leur usage détruit immanquablement la trame temporelle et provoque la colère des Chronarques. Les objets autokronn les plus couramment répandus sont les Rois des mondes, des couronnes conférant de formidables capacités chronomantiques, mais altérant leur porteur pour faire un vecteur de corruption à l'échelle planétaire. Certains chrononautes ont ainsi pu découvrir des mondes transformés en sinistres machineries, avec comme cœur un simple individu, alors animé par une conscience monstrueuse, celle d'un autokronn.
Des peuples puissants et inquiétant, les artefacts laissé par certains doivent être plutôt intéressant à découvrir.
RépondreSupprimerNice les monstres!
RépondreSupprimer